Comparatif des motos 125 cm³ homologuées sur le marché

9 novembre 2025

Certains modèles 125 cm³ affichent des performances proches des anciennes 250 cm³, tout en restant accessibles avec un simple permis B et une formation courte. Le segment attire autant les primo-accédants que les usagers urbains aguerris, chacun cherchant à optimiser coût, praticité et sécurité.

La réglementation évolue, l’offre aussi : motorisations thermiques et électriques se disputent le marché, tandis que les écarts de prix et d’entretien se creusent. Les différences d’équipement, de position de conduite ou de fiabilité ne se limitent plus à une question de marque.

Ce qu’il faut savoir avant de choisir sa première moto 125 cm³

L’accès à la moto 125 s’organise en France autour du permis B complété d’une formation de 7h, ou du permis A1. Ce dispositif séduit les nouveaux venus, qui cherchent à trouver une machine facile à apprivoiser, réactive dans les rues, mais à l’aise aussi sur les trajets plus longs.

Le poids, la hauteur de selle et la maniabilité pèsent lourd dans la balance. Une hauteur de selle autour de 780 à 800 mm inspire confiance, particulièrement pour les pilotes de petite taille ou ceux qui découvrent la moto. L’offre s’élargit : roadsters, modèles néo-rétro, mini-trails, chaque catégorie offre sa propre ergonomie. À chacun de comparer selon ses habitudes et ses besoins.

Voici trois points concrets à examiner pour choisir son modèle :

  • Vitesse : les 125 actuelles filent entre 100 et 120 km/h, de quoi assurer l’essentiel en ville comme sur route.
  • Entretien : les frais restent raisonnables, mais varient selon la complexité mécanique et la disponibilité des pièces.
  • Avantages : faible appétit en carburant, fiscalité allégée, stationnement généralement facilité dans les centres urbains.

Que ce soit pour quelques kilomètres quotidiens, des balades le week-end ou une navette maison-bureau, chaque détail compte. L’espace sous la selle, la facilité à béquiller, l’ergonomie des commandes, le rapport entre le gabarit de la moto et l’attente du pilote : tout cela pèse dans la décision. La moto 125 s’installe ainsi comme un choix pertinent pour circuler efficacement, sans négliger le plaisir du pilotage.

Quels modèles 125 cm³ privilégier pour débuter en 2025 ?

L’année 2025 s’annonce chargée pour les amateurs de motos 125 cm³ homologuées. Les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour séduire à la fois débutants et personnes cherchant à limiter leur budget. Ce comparatif éclaire la diversité de l’offre, entre roadsters sportifs et néo-rétro citadins.

La Honda CB125R reste une référence. Son monocylindre à refroidissement liquide conjugue douceur d’utilisation et sobriété, l’ABS et l’éclairage full LED ajoutant une dose de sérénité. Côté puissance, la Yamaha MT-125 tient la corde, tout en restant docile et accessible. Pour ceux qui souhaitent un caractère plus marqué, la KTM Duke 125 s’impose avec une partie-cycle incisive et un tableau de bord LCD complet, idéale pour l’urbain pressé.

Si le style vintage vous attire, les Mash Seventy et Brixton Crossfire 125 affichent un look rétro sans négliger le confort moderne. Les amateurs de sensations plus sportives lorgneront vers la Suzuki GSX 125, qui combine une vitesse de pointe correcte à une position de conduite dynamique.

Pour mieux comparer, voici quelques critères à garder en tête :

  • Hauteur de selle accessible : la plupart des modèles se situent entre 780 et 820 mm pour s’adapter à un large public.
  • Prix : la fourchette va de 2 700 € pour une Mash Seventy à plus de 5 000 € pour une KTM Duke bien équipée.
  • Usage : chaque moto a sa spécialité, que ce soit la ville, les balades ou les trajets mixtes.

Entre design, caractéristiques techniques et frais d’entretien, le rapport qualité/prix guide le choix. Une 125 adaptée permet de progresser en toute confiance et d’associer plaisir et praticité au quotidien.

Essence ou électrique : points forts, limites et usages recommandés

Faut-il opter pour une thermique ou une électrique ? Le marché des 125 cm³ offre désormais ce véritable choix. Les modèles à essence, encore largement majoritaires, séduisent grâce à leur fiabilité, une autonomie généreuse et un réseau d’entretien bien établi. Le monocylindre, compact, fiable et simple à entretenir, convient aussi bien à la ville qu’aux sorties sur route. Des modèles comme la CFMOTO 125 NK ou la Zontes Scrambler 125 illustrent parfaitement cette tendance.

De l’autre côté, la moto électrique s’installe peu à peu dans les grandes villes. Silencieuse, peu exigeante en entretien, elle profite du bonus écologique et d’une vignette Crit’Air avantageuse. Les modèles tels que la BMW CE 02, la Super Soco ou la Niu RQi s’imposent comme une alternative crédible, notamment pour l’usage urbain. Comptez une autonomie généralement comprise entre 60 et 120 km, selon la batterie et l’allure. La recharge, qu’elle se fasse à domicile ou sur borne, s’adapte bien aux trajets courts, surtout en ville.

Voici en résumé les points à comparer :

  • Avantages thermiques : grande liberté de déplacement, réseau d’entretien développé, polyvalence.
  • Atouts électriques : zéro émission locale, frais d’entretien minimes, accès simplifié aux zones réglementées.

L’électrique se heurte encore à la question de l’autonomie dès que l’on quitte la ville, et le prix d’achat reste élevé, même si les aides publiques allègent la note. Les thermiques conservent l’avantage pour les trajets plus longs, mais l’innovation pousse les électriques à progresser chaque année, renforçant leur place sur le marché.

Femme examinant motos 125cc en concession

Budget, permis, entretien : réponses aux questions pratiques pour bien démarrer

Le marché des 125 cm³ affiche des tarifs contrastés et des modalités d’accès variées, de quoi laisser hésitant le néophyte comme l’usager averti. Prix d’achat : il faut prévoir de 2 500 à 5 000 euros pour une thermique, tandis que les électriques homologuées débutent généralement à 3 500 euros. Les différences s’expliquent par les choix techniques, le niveau d’équipement et la notoriété du constructeur.

Pour rouler en règle, deux solutions : le permis A1 (dès 16 ans), ou le permis B accompagné d’une formation 7h, cette dernière étant obligatoire depuis 2011 pour conduire une 125 avec le permis auto.

L’assurance et l’entretien structurent le budget global. Comptez environ 250 euros par an pour l’assurance, avec des variations selon le profil et la valeur de la machine. Côté mécanique, les thermiques imposent des révisions régulières (vidange, filtres, chaîne), tandis que l’entretien d’une moto électrique se concentre sur les freins, pneus et l’électronique. N’oubliez pas les achats complémentaires : antivol homologué, casque, gants, équipements adaptés.

Pour optimiser son achat, gardez ces deux axes en tête :

  • Rapport qualité/prix : surveillez les offres spéciales ou les occasions récentes, qui permettent souvent de faire une bonne affaire.
  • Usage : l’électrique tire son épingle du jeu en ville, tandis que la thermique reste la reine des trajets mixtes ou des balades prolongées.

La 125 cm³, thermique ou électrique, n’a jamais eu autant d’arguments à faire valoir. Pratique, accessible, adaptable, elle trace sa route dans le paysage urbain et périurbain français. À chacun de saisir le guidon et de composer sa propre équation, entre plaisir, budget et liberté retrouvée.

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