Face à l’augmentation des coûts de l’énergie, identifier les appareils électriques les moins énergivores au sein d’un foyer est devenu une préoccupation majeure. Une gestion optimale de la consommation électrique passe non seulement par l’adoption de gestes économes, mais aussi par le choix judicieux d’équipements performants et sobres. Si certains appareils, de par leur nature, consomment peu, il est également possible de réduire significativement l’impact des postes les plus gourmands en énergie en se tournant vers des technologies plus efficaces.
Plan de l'article
Les champions de la sobriété énergétique
Certains appareils électriques se distinguent par leur consommation particulièrement faible, souvent en raison d’une puissance modérée ou d’un temps d’utilisation très court. Leur impact sur la facture annuelle d’électricité est donc minimal, ce qui en fait des alliés précieux pour maîtriser son budget.
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Les petits appareils du quotidien
Parmi les appareils les moins consommateurs, le four à micro-ondes figure en excellente position. Avec une consommation annuelle moyenne estimée entre 39 et 40 kWh pour une utilisation de cinq minutes par jour, il est bien plus économique que le four traditionnel, qui peut consommer environ 146 kWh par an. Pour réchauffer un plat, son usage est donc à privilégier.
Le chargeur de smartphone est aussi un très faible consommateur, avec une dépense énergétique d’environ 2 kWh par an pour une heure de charge quotidienne. De même, un ventilateur utilisé intensivement pendant les trois mois d’été (12 heures par jour) ne consommera qu’environ 48,6 kWh sur l’année.
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Connaître ces champions de la sobriété est une première étape essentielle. Cependant, pour identifier avec précision les sources de consommation inutiles et les appareils les plus énergivores propres à votre foyer, une analyse détaillée est souvent nécessaire. Des solutions innovantes, comme le suivi de consommation proposé par des experts tels que sobry, permettent d’obtenir une vision claire et en temps réel de vos dépenses énergétiques, appareil par appareil.
Le numérique et l’éclairage
Dans le domaine du numérique, des différences majeures existent. Un ordinateur portable est nettement plus économe qu’un poste fixe, consommant de 50 % à 80 % d’électricité en moins. La consommation annuelle d’un ordinateur portable utilisé quelques heures par jour est estimée à seulement 22 kWh, contre 123 kWh pour un ordinateur de bureau.
L’éclairage est un autre poste où les économies peuvent être substantielles. Le choix de la technologie d’ampoule est déterminant. Une ampoule LED, pour cinq heures d’éclairage par jour, consomme environ 13,7 kWh sur l’année, tandis qu’une ampoule basse consommation se limite à 22 kWh dans les mêmes conditions. En comparaison, une ancienne ampoule à incandescence atteint 110 kWh.
Repenser les gros postes de consommation
Si certains appareils sont intrinsèquement peu gourmands, il est également possible d’agir sur les postes de dépenses les plus importants comme la cuisson, le froid ou le chauffage. Le choix d’appareils modernes et performants permet de réaliser des économies significatives sans sacrifier le confort.
La cuisson : des choix stratégiques
Bien que la cuisson ne représente qu’environ 7 % de la consommation énergétique annuelle d’un foyer, le choix des équipements a un impact notable.
Les plaques de cuisson
Les plaques à induction sont les plus économiques à l’usage. Elles chauffent très rapidement et permettent d’économiser environ 20 % d’électricité par rapport aux plaques vitrocéramiques. Les plaques en fonte sont les plus énergivores, car leur temps de chauffe est beaucoup plus long. La consommation annuelle pour des plaques à induction est estimée à 135 kWh, contre 159 kWh pour des vitrocéramiques.
Le four
Pour réduire la consommation d’un four électrique, qui peut dépasser 1 000 kWh par an pour les modèles les plus anciens, il est conseillé d’opter pour un modèle à chaleur tournante, qui permet de cuire plusieurs plats simultanément. Les fours combinés, qui associent four traditionnel et micro-ondes, peuvent réduire la consommation d’électricité de 66 % à 75 % en diminuant les temps de cuisson.
Le froid et le lavage
Les réfrigérateurs et congélateurs fonctionnent en continu et représentent une part importante de la consommation. Les modèles récents sont cependant bien plus efficaces. Un réfrigérateur combiné neuf et performant peut consommer seulement 100 kWh par an, contre une moyenne de 346 kWh pour un appareil plus ancien. De même, un lave-vaisselle récent de classe B consomme environ 100 kWh par an, alors qu’un modèle standard atteint 192 kWh. Le sèche-linge reste l’un des appareils les plus énergivores, avec une consommation moyenne de 350 kWh par an.
Le chauffage
Le chauffage électrique est souvent le principal poste de dépense énergétique. Cependant, des solutions performantes existent pour limiter son impact. Les radiateurs à inertie, par exemple, sont considérés comme des appareils à basse consommation. Ils stockent la chaleur dans des matériaux à forte capacité thermique et la diffusent progressivement, même lorsque l’appareil est éteint, ce qui permet de réduire considérablement la consommation électrique.
La consommation cachée : la traque aux veilles
Un aspect souvent négligé est la consommation des appareils en veille. Selon l’ADEME, un foyer compte en moyenne entre 15 et 50 appareils en veille, ce qui représente une consommation non négligeable. Une télévision, une box internet ou un décodeur continuent de consommer de l’électricité même lorsqu’ils ne sont pas activement utilisés.
Une box internet allumée 22 heures par jour peut consommer 97 kWh par an. Pour éviter ce gaspillage, il est recommandé de brancher ces appareils sur une multiprise à interrupteur, afin de pouvoir les éteindre complètement lorsqu’ils ne sont pas utilisés, notamment la nuit ou pendant une absence.
