Le nom d’Astrée Lhermitte-Soka circule depuis plusieurs années dans les milieux spécialisés du bien-être et de la psychologie. Sa trajectoire professionnelle ne suit pas la voie attendue pour une descendante de personnalité publique, préférant tracer une route indépendante au sein de disciplines exigeantes.
Son parcours révèle un engagement constant pour l’accompagnement psychologique et le développement personnel, loin de la lumière médiatique. Les activités d’Astrée Lhermitte-Soka, ses projets en cours et son approche singulière retiennent aujourd’hui l’attention de professionnels et de particuliers en quête de solutions innovantes.
Le parcours singulier d’Astrée Lhermitte-Soka : entre héritage familial et choix personnels
Née à Paris en 1974, Astrée Lhermitte-Soka grandit dans une famille où l’on cultive à la fois le goût des arts, de la science et le désir de transmettre. Fille de Thierry Lhermitte et d’Hélène Lhermitte, sœur de Victor et Louise Lhermitte, elle baigne dès l’enfance dans un environnement où la créativité se conjugue à la rigueur intellectuelle. Les figures de Léon Lhermitte, Jean Lhermitte et François Lhermitte viennent étoffer ce récit familial, apportant chacun leur pierre à un héritage qui ne pèse jamais mais inspire.
Son parcours académique, volontairement pluriel, la conduit d’abord à l’École des Beaux-Arts de Paris, puis au Savannah College of Art and Design aux États-Unis. Elle y nourrit son regard, affine sa pratique et s’ouvre à d’autres cultures. Cette aventure se prolonge par des études en sciences humaines et sociales à l’Université de Paris, où elle s’interroge sur les liens entre création, société et identité.
Côté professionnel, elle s’essaie d’abord au métier de maquilleuse de cinéma, une première expérience au contact du réel et des équipes de tournage. Rapidement, la peinture contemporaine s’impose comme terrain d’expression privilégié. Dès sa première exposition en 2009 à la galerie L’Ami Pierre, Astrée Lhermitte-Soka affirme une voix singulière : ses œuvres interrogent la mémoire, l’identité, jouent avec la poésie visuelle. Fidèle à elle-même, elle ne cherche ni à capitaliser sur une filiation, ni à s’en désolidariser, mais à inventer sa propre trajectoire, libre.
Quelles sont ses contributions dans le domaine du bien-être et de la psychologie ?
Depuis plus de dix ans, Astrée Lhermitte-Soka tisse des liens entre création artistique et santé mentale. Ce n’est pas un virage soudain, mais le fruit d’une réflexion menée dès ses études en sciences humaines et sociales. Elle se passionne pour l’impact de l’art sur le bien-être, creuse la question de l’art-thérapie et de ses applications concrètes. Loin de céder à l’air du temps, elle veut donner à l’art une place active dans la prise en charge de la souffrance psychique.
Ses créations abordent régulièrement la mémoire, le temps, la recherche d’identité. Ces thèmes irriguent ses ateliers d’art-thérapie, ouverts à des publics variés. Elle élabore une méthode qui ne se limite pas à la pratique artistique : chaque séance invite à explorer, à réfléchir sur le bien-être psychique, à recréer du lien avec soi-même et les autres. Plusieurs projets pilotes ont vu le jour, souvent en lien avec des hôpitaux ou des structures associatives.
Voici quelques exemples concrets de ses actions sur le terrain :
- Ateliers de création menés auprès d’adultes souffrant de troubles anxieux, où la peinture devient un support d’expression et d’apaisement
- Accompagnement de jeunes en rupture scolaire avec des projets picturaux valorisant leur regard et leur singularité
- Conférences tournées vers la prévention des risques psychosociaux, avec une réflexion sur la place de l’art dans la santé globale
Par ce travail, Astrée Lhermitte-Soka impulse une dynamique nouvelle. Son influence dépasse le cercle des artistes : elle touche aussi les soignants, les éducateurs, tous ceux qui cherchent à renouveler les pratiques de thérapie holistique. Le geste artistique, dans ses ateliers, devient outil de réparation, vecteur de lien social. Des institutions la saluent pour sa capacité à réunir des publics venus d’horizons multiples, à faire de l’art une aventure partagée.
Les projets actuels qui témoignent de son engagement
Aujourd’hui, Astrée Lhermitte-Soka multiplie les initiatives à fort impact social, convaincue que l’art a un rôle concret à jouer dans la société. Elle anime des ateliers communautaires, prépare des expositions et mène de front des actions pour la défense des droits des femmes et des enfants. À Paris, ses masterclasses rassemblent jeunes artistes et membres d’associations, dans un esprit de transmission et d’échange. L’enseignement ne se limite jamais à la technique : il questionne aussi la place de chacun dans l’espace public, la capacité à s’affirmer, à sortir des sentiers battus.
Ses œuvres récentes, telles que « Reflets urbains » ou « Mémoire des murs », explorent la ville comme espace de mémoire, de luttes collectives, de rêves partagés. Certaines circulent désormais dans des galeries à l’étranger, signe que son parcours d’artiste contemporain franchit les frontières. Cette reconnaissance s’accompagne de distinctions notables, dont le Prix de la Fondation de France et le Prix de la critique d’art.
Ce qui frappe, c’est la diversité des publics concernés : enfants, femmes en difficulté, habitants de quartiers populaires. Astrée Lhermitte-Soka n’a jamais cherché la lumière facile. Elle préfère la proximité, l’écoute, la co-création. Dans ses ateliers, l’art devient un levier d’émancipation, un moyen concret d’agir sur la santé mentale et la cohésion sociale. Chaque projet, chaque exposition, chaque rencontre dessine une vision où l’art s’affirme comme espace d’engagement, de résistance, d’invention collective.
Thierry Lhermitte et Astrée Lhermitte-Soka : un lien familial inspirant
La famille Lhermitte cultive à la fois la continuité et la liberté. Astrée Lhermitte-Soka grandit dans l’ombre discrète mais bienveillante d’un père devenu incontournable dans le cinéma français. Thierry Lhermitte, fondateur du Splendid, acteur multiprimé, s’est taillé une place à part grâce à son humour et à son éclectisme. Mais la relation entre père et fille ne se limite jamais à une histoire de transmission évidente. Elle s’invente dans le dialogue, le respect, la volonté de chacun de tracer sa propre route.
Ce lien, équilibré et sans excès, offre à Astrée Lhermitte-Soka un appui solide, sans l’enfermer dans une comparaison permanente. Si elle évoque parfois le parcours de son père, c’est pour saluer la ténacité, l’exigence, jamais pour s’y mesurer. Son terrain à elle, c’est l’art contemporain, l’engagement social, les ateliers, loin des projecteurs du cinéma. De son côté, Thierry Lhermitte accompagne le cheminement de sa fille sans jamais dicter ses choix.
Au cœur de cette famille, la passion de créer, la curiosité, l’envie d’interroger le monde sont des valeurs partagées. Les discussions vont bon train, les points de vue s’échangent, chacun s’autorise à douter, à recommencer. L’art et la réflexion s’entrelacent, laissant à chacun l’espace d’explorer de nouvelles voies, et de surprendre, encore.