Embarquer dans l’aventure n’est pas toujours fait seul. Lors de la création d’une entreprise, il est courant de faire le choix de l’association. Le pouvoir du travail est multiplié quotidiennement et une étroite collaboration est formée pour continuer l’activité. Pourtant, il est fréquent que l’association ne fonctionne pas ou que l’un d’entre eux abandonne. Comment faire face à cette situation difficile ?
Plan de l'article
Séparation par achat ou vente d’unités
Lorsque les partenaires ne sont plus d’accord, différentes solutions existent. Cette situation de crise exige logiquement un minimum de négociations. Dès la création de l’entreprise, il est préférable de prévoir des clauses pour éviter tout désaccord futur et prévenir la paralysie de l’entreprise. Dans le cas où les clauses n’ont pas été fournies à l’avance, la solution principale utilisée est d’échanger les actions de votre partenaire ou de vendre les vôtres.
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Pour parvenir à trouver un terrain d’entente, une phase de négociation sera nécessaire parce qu’il est nécessaire de s’entendre sur le prix de vente. Toutefois, dans le cas d’un départ, il s’agit avant tout d’accord avec un partenaire qui souhaite maintenant préserver son intérêt personnel (toucher le maximum) contre les intérêts d’autrui ou de l’entreprise (payer le moins possible).
Si la séparation est liée au désaccord, rappelez-vous que les conflits passés pourraient compromettre le bon déroulement des choses. Pour mener à bien cette phase, il s’agit de se prendre sur soi-même et de convenir d’un prix de rachat ainsi que des conditions de départ de l’autre partenaire. Une tarification réussie pendant un conflit peut s’avérer difficile, et vous devrez peut-être embaucher un tiers. Il déterminera un prix raisonnable afin que tout le monde puisse trouver son compte. En cas de désaccord sur le prix, le tribunal de commerce peut se nommer un expert. Toutefois, tenez compte du fait que vous ne pouvez forcer, sauf dans des conditions exceptionnelles, un actionnaire à vendre ses actions.
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Une fois que l’accord de prix a été conclu entre les partenaires, l’étape suivante consiste à rédiger l’acte de affectation. En cas de départ d’un partenaire, un droit de préemption ou une procédure d’approbation du nouvel acquéreur est généralement inclus dans les articles ou les clauses. Le droit de préemption permet aux autres associés de prendre la priorité sur le rachat d’actions. Quant à la deuxième solution, elle est souvent répertoriée pour éviter de nouveaux partenaires que personne ne voudrait. Le transfert justifie la tenue d’une assemblée générale des associés et/ou actionnaires, qui devront voter sur le transfert des actions à un tiers ou à l’un des associés existants. Pendant un désaccord, et malgré cette clause, l’associé sortant peut refuser de vendre ses actions. Dans ce cas, et si, lors de l’établissement d’une exclusion commerciale ou d’un droit de rétractation, des clauses n’ont pas été établies, il reste une solution qui se révèle la plus radicale.
La solution radicale : dissoudre la société
Malgré une décision conjointe de la part des partenaires de se séparer, il arrive qu’aucun convient à l’une ou l’autre des parties. Si le dessaisissement des actions devient impossible pour tout le monde, la solution ultime reste la dissolution de la société. Très radical, il se produit généralement lorsque le désaccord ne permet plus le bon fonctionnement de l’activité. L’article 1844-7 du Code civil prévoit « la dissolution judiciaire prononcée par le tribunal à la demande d’un associé, pour des raisons justes, en particulier en cas de non-exécution de ses obligations par un associé ou de désaccord entre pour n’oublions pas que ce n’est pas parce qu’un partenaire fondateur devient inactif ne signifie pas qu’il ne peut pas conserver ses actions.
La dissolution d’une entreprise demeure relativement encadrée et ne peut être envisagée dans certains cas. Une telle demande nécessite un raisonnement et le partenaire qui la demande ne peut être la cause des désaccords. Si le partenaire fautif demande la dissolution et qu’il est le premier, il pourrait fort bien se trouver tenu à payer des dommages-intérêts. Comme l’article 1844-7 de la Le Code prévoit, une justification doit être donnée aux juges. Le partenaire responsable de la demande s’engage donc à prouver l’existence d’un désaccord grave et grave qui paralyse le fonctionnement de l’entreprise.
N’ oubliez pas que la dissolution dans ce cadre est à l’appréciation du juge, qui pourrait très bien la refuser. Si l’entreprise se révèle économiquement viable, un administrateur temporaire sera nommé pour continuer à exploiter l’entreprise.
Prévenir la séparation dans le pacte de partenariat
Pour éviter un malentendu avéré des associés, il est préférable d’éviter ces situations lors de la création de l’entreprise. Vous pouvez très bien prévoir cette situation dans la convention des actionnaires ou des associés.
Un expert juridique pourra vous conseiller en choisissant les clauses appropriées pour le pacte des partenaires. En fonction de ceux choisis, différentes solutions seront à votre disposition lors d’un éventuel conflit. Parmi les plus courantes est la clause d’achat ou de vente qui propose de racheter les actions de l’autre associé ou de les vendre. Dans le cas où il souhaite vendre ses actions, il vaut mieux penser à la clause d’approbation. Ce dernier vous permet d’avoir un droit de contrôle sur la tierce personne souhaitant racheter les actions de l’associé sortant.
Lors de la rédaction du contrat de partenariat, envisagez d’envisager une éventuelle clause d’exclusion ou un droit de rétractation. Ils permettent au partenaire sortant de partir avec ses contributions tout en quittant définitivement l’entreprise.
Dans les conflits entre partenaires, il est préférable de trouver un bon terrain d’entente afin de ne pas être obligé de rendre justice. Afin de ne pas compliquer votre vie, mieux, préparez-vous à l’avance de la création de votre entreprise.