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Pour les évêques, les tradis font de la concurrence déloyale

À en croire certaines informations et témoignages, les évêques seraient jaloux du succès des paroisses où souffle la liturgie en latin. En effet, depuis le désastre de l’après Vatican II qui a vu les églises se vider rapidement, la liturgie traditionnelle n’a jamais été interdite, bien qu’il faudra attendre un motu proprio du Pape Benoit XVI pour autoriser le retour « légal » de la messe tridentine.

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Discrétion des évêques et satisfaction des pratiquants

À la discrétion des évêques et à la grande satisfaction des pratiquants, le retour des liturgies en latin a sonné comme un réel soulagement. Là où le prêtre était autorisé à dire la messe en latin, le dos tourné au peuple, mais le visage tourné vers l’orient, il y a désormais une foule, une grande foule d’ailleurs. D’ailleurs, celle-ci n’est plus composée de têtes grises, comme dans la majorité des paroisses, mais de jeunes, de couples et même de nombreux enfants qui disent trouver dans cette messe tridentine un temps de recueillement dans la beauté et la sublimation. Ces messes rappellent surtout, selon certains, une époque où la France était catholique et fière de l’être.

Un succès qui fait des jaloux

Ces messes tridentines font de la concurrence déloyale Marseille aux autres évêques plus modernes. Ceux-ci sont effet très attaché à la liturgie dépouillée ces 50 dernières années et aux costumes et cravates de leurs curés. L’un d’eux, en l’occurrence Monseigneur De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles a fini par accuser l’un de ses prêtres de concurrence déloyale. Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, ancien curé de l’église des réformés de Marseille avait même été prié d’aller officier ailleurs. En effet, le ton de ses homélies que l’on venait même écouter de Paris était jugé trop conservateur. Elle ressemblait alors à celles des purs tradis. Il s’est exilé en Belgique en 2013 pour y fonder la Fraternité des Saints-Apôtres.

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Le début d’un conflit fratricide

Ils sont frères non ? Mais tout laisse croire qu’ils se supportent de moins en moins, les uns accusant les autres de concurrence déloyale marseille. D’ailleurs, certains affirment que cette fraternité n’est plus à promouvoir dans les circonstances actuelles. En France, on a actuellement le cas du Mgr d’Ornellas qui n’a pas hésité à s’attaquer à la chapelle Saint-François qui a été confiée à l’institut du Christ-Roi. En effet, le charisme de son jeune curé rassemble tous les dimanches pas moins de 800 fidèles. D’ailleurs, c’est la seule chapelle en France à envoyer jusqu’à 3 jeunes garçons au séminaire.