Le marché immobilier de Paris est connu pour être l’un des plus tendus. Un appartement situé dans un beau quartier pouvait ne prendre que quelques heures avant de trouver un acquéreur à un prix exorbitant. Si l’on ne note qu’une très légère baisse pour le prix, d’autres indicateurs n’ont pas connu le même sort.
Plan de l'article
Marché immobilier à Paris : les indicateurs à surveiller
Pour se mettre bien en contexte, il est utile de rappeler que le prix de l’immobilier parisien a connu une hausse de 30% entre 2015 et 2021. Selon le constat de la Chambre des notaires de Paris, il y a une légère baisse du prix de l’immobilier à Paris, de l’ordre de 1.1%. Toute la question est de savoir si cette baisse va continuer ou non. Voici quelques éléments de réponse à prendre en considération.
Lire également : Comment choisir un chasseur d'appartement ?
Une stabilisation haute des prix de l’immobilier de Paris
Selon l’interprétation des spécialistes, le prix actuel de l’immobilier parisien est plus une stabilisation, une stagnation qu’un recul. Après une tendance haussière de plusieurs années, le prix m2 Paris atteint des sommets. Les 14 280 euros au m 2 des appartements du 6e arrondissement ne sont par exemple pas près de connaître une chute vertigineuse.
Un recul des volumes de vente et des délais de transaction plus longs
Le nombre de transactions immobilières enregistrées dans la région Ile-de-France a connu une baisse de 11%. Et on note également que les acquéreurs prennent plus de temps avant la signature finale. Ceci s’explique par le fait qu’au prix élevé où les biens sont proposés, les acquéreurs ne sautent plus sur la première occasion. Ainsi, les biens immobiliers avec défaut ont de plus en plus du mal à trouver preneur.
A lire en complément : Qui doit payer la taxe foncière en cas d'indivision ?
La demande de logement reste forte à Paris
Le prix de l’immobilier à Paris reste ainsi très élevé. En même temps, vous pouvez constater que la demande de logement reste toujours plus importante que l’offre. Il faut remarquer que les petits appartements et studios se vendent encore très facilement à Paris. Ce sont surtout les grands logements qui ont du mal à se liquider.
Une reprise de vitesse dépendant de la sortie de crise
Le rapport des Français par rapport à leur habitat, et par rapport à presque tout d’ailleurs, a grandement changé. Ce comportement est observé surtout chez une partie de la population des grandes villes. Les habitants de grandes métropoles comme Paris et Lyon recherchent plutôt la tranquillité des plus petites villes dans des maisons plus grandes avec des espaces extérieurs.
Encore une fois, ce n’est pas pour autant que le secteur immobilier dans ces grandes villes connaît une crise. Pour ne prendre que le cas de Lyon, le prix m2 Lyon dans presque tous les arrondissements est en hausse. Le prix de l’immobilier dans les moyennes et petites suit cette tendance. Selon les analyses des experts, le sort de l’immobilier à Paris dépendra grandement de la sortie de crise.