Maladies infantiles : les 4 premières à connaître

27 octobre 2025

Chaque année, 17 millions d’enfants français voient leur carnet de santé s’enrichir d’une page “maladies infantiles”. Derrière ces chiffres, une réalité persistante : des maladies que l’on croit d’un autre temps s’invitent encore dans les chambres d’enfant, parfois sans prévenir.

La coqueluche, malgré la vaccination, continue de circuler dans certaines régions et surprend fréquemment par ses formes atypiques chez les nourrissons. La rougeole, bien que considérée comme éradiquée dans plusieurs pays, réapparaît régulièrement lors de baisses de couverture vaccinale.

Les oreillons présentent parfois des complications rares, comme l’atteinte des glandes salivaires chez l’adulte, tandis que la varicelle expose les adolescents et adultes non immunisés à des formes sévères. Les professionnels de santé rappellent l’importance d’une surveillance attentive et d’une prise en charge adaptée dès les premiers signes.

Comprendre les maladies infantiles : pourquoi sont-elles si fréquentes chez les enfants ?

Les maladies infantiles ne frappent pas au hasard. Le système immunitaire des jeunes enfants, surtout au cours des premières années, est encore en phase d’apprentissage. Le moindre contact avec des virus ou des bactéries déclenche cette mécanique de défense, qui se perfectionne au fil des années. La vie en collectivité, crèches, écoles, centres de loisirs, multiplie les occasions d’exposition : proximité, échanges, jouets partagés, tout facilite la circulation des agents infectieux.

Chaque maladie infantile possède ses cibles privilégiées. Voici un panorama des âges concernés et de leur mode de transmission :

  • Varicelle : enfants de moins de 10 ans, souvent lors de la première scolarisation
  • Rougeole : nourrissons, enfants, jeunes adultes non vaccinés
  • Rubéole : surtout chez les enfants entre 5 et 9 ans
  • Coqueluche : principalement nourrissons et jeunes enfants
  • Oreillons : dès l’âge de 2 ans

D’autres infections frappent à des âges spécifiques et méritent d’être citées :

  • Roséole : concerne les bébés de 6 mois à 3 ans
  • Scarlatine : cible les enfants de 5 à 10 ans
  • Bronchiolite : touche principalement les moins de 2 ans
  • Gastro-entérite et pneumonie : prédominent chez les moins de 5 ans

Ces maladies sont le plus souvent d’origine virale, parfois bactérienne. Leur diffusion s’explique par des transmissions directes : salive, contact cutané, mains contaminées. Les enfants n’ont pas encore intégré tous les réflexes d’hygiène, ce qui les transforme en véritables relais de microbes. À noter : certaines pathologies, banales chez l’enfant, deviennent nettement plus sérieuses chez l’adulte ou la femme enceinte. Après une infection ou un vaccin, l’immunité acquise confère généralement une protection durable, parfois définitive.

Comment reconnaître les signes des principales maladies infantiles ?

Identifier les premiers symptômes fait toute la différence. Chaque maladie infantile se caractérise par des signes cliniques propres, souvent suffisamment explicites pour alerter les parents et les soignants.

Pour la varicelle, la température grimpe modérément, puis apparaissent des démangeaisons accompagnées de petites vésicules sur la peau. Ces boutons, très irritants, sèchent et forment des croûtes. La rougeole, elle, se déclare par une forte fièvre, une toux, un écoulement nasal, des yeux rouges ; l’éruption commence sur le visage et s’étend sur le corps, la fatigue est prononcée. La rubéole reste discrète : fièvre légère, boutons roses, douleurs articulaires parfois au rendez-vous. Les oreillons, enfin, se manifestent par un gonflement douloureux des glandes salivaires, accompagné de fièvre et de maux de tête, la mastication devient pénible.

Certains signes doivent immédiatement alerter. Une toux qui n’en finit pas, des quintes pouvant provoquer des vomissements : la coqueluche se cache souvent derrière ce tableau. Bronchiolites et pneumonies s’annoncent par une respiration difficile, une toux persistante, parfois une fièvre. La gastro-entérite, quant à elle, provoque diarrhées, vomissements et fièvre. Une éruption de vésicules sur les mains, les pieds et dans la bouche évoque le syndrome mains-pieds-bouche.

Deux autres maladies présentent des symptômes bien particuliers :

  • Scarlatine : fièvre, mal de gorge, langue recouverte d’un enduit blanc, puis éruption rouge sur la peau
  • Roséole : forte fièvre, suivie de l’apparition de petites taches roses sur le tronc

Face à cette diversité, l’observation attentive s’impose. Une fièvre persistante, des difficultés respiratoires, un état général qui s’altère : autant de signaux d’alerte qui doivent motiver une consultation médicale rapide.

Zoom sur les 4 maladies à connaître absolument : varicelle, rougeole, coqueluche et oreillons

Varicelle

La varicelle sévit surtout avant l’âge de 10 ans. Le virus varicelle-zona, très contagieux, se transmet par la salive ou le contact direct avec les vésicules. Elle débute par une fièvre modérée, suivie de démangeaisons et de l’apparition de boutons sur tout le corps, évoluant ensuite en croûtes. Le grattage expose à un risque de surinfection bactérienne. Des complications plus graves, telles qu’une pneumonie ou une encéphalite, restent rares. Un vaccin existe, conseillé chez les enfants fragiles ou à risque.

Rougeole

La rougeole ne s’arrête pas à l’enfance. Les nourrissons, adolescents et adultes non vaccinés restent concernés. Le paramyxovirus se transmet par les gouttelettes respiratoires. Les premiers jours sont marqués par une fièvre élevée, une conjonctivite, une toux, puis l’éruption cutanée commence au visage. Certaines complications, otite, pneumonie, encéphalite, rappellent l’impact de la vaccination ROR, véritable rempart contre la maladie.

Coqueluche

La coqueluche se reconnaît à ses quintes de toux violentes, parfois jusqu’à l’épuisement et aux vomissements, particulièrement chez le nourrisson. La bactérie Bordetella pertussis se transmet facilement par la toux ou les éternuements. Les complications respiratoires, parfois fatales chez les plus petits, expliquent la vaccination précoce. Le traitement associe antibiotiques (macrolides) et surveillance médicale rapprochée.

Oreillons

Les oreillons touchent surtout les enfants de plus de 2 ans. Le virus responsable provoque fièvre, maux de tête, puis un gonflement douloureux des glandes salivaires, rendant la mastication difficile. La transmission, facilitée en milieu collectif, se fait par la salive ou des mains contaminées. Parmi les complications, on retrouve la méningite virale, la surdité ou la pancréatite. Le vaccin ROR reste la meilleure prévention.

Fille calme sur le genou de sa mère chez le pédiatre

Quand consulter un professionnel de santé et comment accompagner son enfant au quotidien ?

Certains symptômes doivent conduire à consulter sans tarder : fièvre persistante, troubles respiratoires, éruption cutanée étendue, vomissements répétés, convulsions ou somnolence inhabituelle. Ces signes, présents dans la varicelle, la rougeole, la coqueluche ou les oreillons, nécessitent l’avis d’un professionnel. Chez le nourrisson, la prudence s’impose : l’évolution peut être rapide, surtout en cas de gêne respiratoire ou de refus de s’alimenter.

La prise en charge repose sur des mesures simples et adaptées. Le paracétamol soulage la fièvre et les douleurs. Pour la varicelle, des soins antiseptiques et des lotions asséchantes limitent les démangeaisons et le risque de surinfection. La coqueluche requiert un traitement antibiotique, uniquement prescrit par le médecin. Rougeole et oreillons imposent surtout repos, hydratation et, si besoin, antalgiques.

Au quotidien, quelques gestes protègent l’entourage et aident l’enfant à mieux vivre la maladie :

  • Lavage fréquent des mains
  • Aération régulière des pièces
  • Nettoyage des jouets et des surfaces de contact
  • Éviter les contacts avec les personnes vulnérables, en particulier les femmes enceintes et les nourrissons non vaccinés
  • Respect du calendrier vaccinal pour limiter la transmission et les complications

Restez attentif aux besoins de l’enfant malade, adaptez son alimentation et privilégiez une atmosphère paisible. Prévenez l’école ou la crèche en cas de maladie pour réduire la propagation autour de lui. Prévention, vigilance et accompagnement quotidien : voilà le trio gagnant pour traverser, sans panique et sans fatalisme, la période des maladies infantiles.

Les maladies infantiles n’ont pas dit leur dernier mot, mais une surveillance active et une bonne prévention changent la donne. Face aux petits boutons ou à la grande toux, chaque parent devient, à sa façon, le premier rempart contre la contagion.

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