Voilà une manière assez particulière de faire régner l’ordre. Ce policier russe de 38 ans a délibérément tiré plusieurs coups de feu sur des voitures mal garées. Excès de zèle, abus de fonction ou juste une envie d’utiliser son pistolet ? Les faits sont en tout cas assez rocambolesques et se sont déroulés devant l’hôtel de Police de Saint-Pétersbourg.
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Presque 40 véhicules visés
Le policier est soupçonné d’avoir tiré sur plusieurs véhicules, une quarantaine selon les témoins. Les faits se sont déroulés dans la durée puisqu’il a insisté sur cette manière assez particulière de concevoir le Code de la route pendant plus d’un mois. Même s’il nie la bonne foi des témoignages, les enquêteurs ont pu établir qu’une Mitsubishi Galant avait été particulièrement visée lui causant des dommages assez considérables. D’autres voitures font partie du lot, mais la police est en train de vérifier le niveau des dommages causés. En en fait, c’est parce qu’il n’avait pas suffisamment de place pour garer sa propre voiture près de l’immeuble où habitait son amie qu’il a agi de la sorte. Quoi qu’il en soit, il a été rapidement écroué par ses collègues et remis aux autorités compétentes.
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Une conception très particulière de la circulation
Cet agent de la police routière a été arrêté dans la nuit du mercredi à jeudi dans la ville de Saint-Pétersbourg après une enquête pour dégradation de biens. Il pourrait être poursuivi au pénal avec de lourdes sanctions, car la plupart de ces voitures qui cherchaient ou se garer près de l’aéroport de Lyon ne méritaient ni contraventions, ni tirs à balles. En ce moment, le voisinage peut dormir tranquille, car le policier zélé n’est pas prêt de réutiliser son arme et ceci pour un bon moment. L’enquête suit toujours son cours.
Un débat épineux est relancé
L’utilisation des armes de services par les policiers est encore relancée avec cet incident. Celui-ci ayant fait le tour du monde, on s’interroge surtout sur les modalités la capacité de certains agents de police à faire face à certaines menaces ou à réguler la circulation sans pour autant utiliser leurs armes. Si l’exemple a été donné par les policiers écossais, les États-Unis et la Russie traînent encore les pieds. Dans ces deux pays, les exactions d’agents de police sur des civils sont avérées et ceci révolte certains organismes de défense des droits de l’Homme. Cependant, il faut dire que la situation n’est pas prête d’évoluer au vu du manque de volonté politique dans ce pays.
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