Les rhumatologues alertent sur une pénurie de corticoïdes injectables due à l’arrêt de la production de l’Altim

20 avril 2017

Le syndicat national des rhumatologues (SNMR) a tenu à tirer la sonnette d’alarme face à la pénurie de corticoïdes injectables. Pour les patients qui souffrent de maladie touchant à l’appareil locomoteur, cette pénurie est assez grave dans la mesure où les corticoïdes sont utilisés pour réduire la douleur en cas de rhumatisme. À l’origine de cette pénurie, les spécialistes pointent du doigt l’arrêt définitif de la production d’Altim, un médicament distribué exclusivement en France.

Lire également : Pour quelles raisons les sites d’annonces médicales sont-ils utiles ?

L’hydrocortancyl ne peut pas se substituer à toutes les indications

Selon une récente lettre envoyée par le laboratoire Sanofi et après approbation par l’ANSM afin de rappeler que si l’Hydrocortancyl peut être employé dans les injections épidurales, il ne doit pas être injecté par voie foraminale ou par voie épudirale postérieure. Les patients nécessitant ce type d’interventions sont donc actuellement confrontés à une impasse thérapeutique.

Les pistes proposées sont alors l’augmentation de la fabrication de produits non soumis à l’interruption de production ou le rapatriement des stocks venus de pays voisins qui ne connaissent pas vraiment les mêmes difficultés que la France. Contacté par les journaux, Sanofi précise qu’il n’est pas possible de mobiliser des stocks européens, car Altim n’est vendu qu’en France et qu’il est très contrôlé.

Lire également : Vapotage : les e-liquides plus sains ont le vent en poupe

Le mieux : diversifier les spécialités disponibles

Une alternative qui serait à envisager, c’est la requalification de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de certains produits comme l’hydrocortancyl suspension ou encore la Dexaméthasone commercialisée par Merck et Sandoz. Pour la SNMR, elle affirme s’être déjà rapproché de Merck afin de leur demander de déposer un dossier auprès de l’ANSM.
Les corticoïdes injectables encore disponibles comme la Célestine, le Dépomedrol ou encore le Kenacord ne sont pas utilisables dans l’ensemble des indications de l’Altim.

Les stocks sont épuisés

Depuis la fin du mois de janvier, les stocks d’Altim sont presque épuisés. En ce moment, seuls les hôpitaux disposent encore de stocks de corticoïdes préservés. Cependant, ils risquent d’être bientôt vides à leur tour, selon le docteur Senbel, un spécialiste en rhumatologie Marseille. Un comité d’experts a récemment été créé et certains d’entre eux sont membres du SNMR. Ce comité a été créé en partenariat avec Sanofi afin de passer en revue la littérature et d’étudier les différentes solutions qui s’offrent à tous. Selon plusieurs experts, il ne s’agit pas du premier épisode de rupture puisqu’en 2010, un premier épisode de rupture avait déjà été signalé.

Stratégies pour réduire vos coûts en agriculture sans compromettre la performance

Il suffit parfois d'un petit ajustement pour changer la donne. Sur le terrain, chaque goutte d'eau,

Comment créer une culture d’entreprise forte et fédératrice ?

Vous rêvez d'une entreprise où vos collaborateurs se sentent vraiment impliqués ? Vous aimeriez que votre

Minimalisme : La suite idéale pour un art de vivre épuré

En 2023, la vente de meubles multifonctionnels a bondi de 27 % dans l’Union européenne, tandis